Retour de vacances

Je reprends un peu la fabrication après la période de vacances, comme d'habitude je réalise des modèles en fonction de la pêche du moment, en ce moment le port donne pas mal , ce n'est pas encore le plein rendement de gardons de fin d'année mais les belles pêches de carassins sont fréquentes.

J'ai aussi pas mal de matériaux à tester : Nouvelle mousse polyuréthane rose et un fagot de rondins de balsa en provenance de chine.

Je commence par faire une série de fléchettes de portance assez faible car visiblement c'est la pêche du moment, j'utilise différentes mousses : des chutes de fausse poutre polyuréthane, de la mousse à sculpter bleue, et cette nouvelle mousse rose.

la bleue : https://www.pascal-rosier.com/sculpture/109-mousse-a-sculpter.html 

la rose: https://www.castrocompositesshop.com/fr/sandwich-cores/3107-feuille-de-polyur%C3%A9thane-pu250-kgm3-550-x-320-x-20-mm.html

 Évidemment les trois matériaux ont des caractéristiques différentes, grosseur des cellules, densité, ce qui va donner des portances et des finitions différentes pour chaque cas.

J'essaye aussi de varier les matériaux des quilles et antennes : nitinol, carbone, plastique et fibre, c'est bien d'avoir un flotteur ultra sensible, mais si on ne le voit pas bien ça ne sert pas a grand chose ...

Ce modèle varie entre 1g et 1.5g , le simple fait de passer d'une quille nitinol à carbone fait prendre 0.3g de portance, ils sont fendus pour le passage du fil et la majorité équipés d'une antenne fibre de 1mm

La différence de mousse d'usinage se ressent aussi , ma nouvelle mousse polyuréthane rose s'usine bien mais à des cellules assez grosses donc plus de passages de finition, la bleue elle est très légère et à de toutes petites cellules: pas simple de trouver l'accord parfait entre solidité et facilité de fabrication.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Deuxième modèle : comme je ne trouve plus de balsa autour de mon domicile, je tente d'en acheter sur les plate-forme chinoises, j'ai pris des torons de 4 et 5mm originellement fait pour réaliser des petits flotteurs. J'essaye ici un modèle plus lourd  très simple mais très efficace inspiré du célèbre colibri.

J'utilise mon centreur pour percer les deux cotés, 0.8 pour la quille nitinol et 1mm pour l'antenne fibre, un petit coup de papier de verre et c'est terminé

 

 

 

 

 

 

Facile à faire

 Aujourd'hui des flotteurs super simples à fabriquer, pas besoin de tour, juste une mini perceuse et un peu de matériel quand même.

Je fabrique une série de double-antenne très léger , ces flotteurs sont parfaits pour les pêche d’étang peu profond, ils sont super sur les pêches de brèmes et de carassins .

le corps sera constitué de tige ronde de balsa , 4 , 5 ou 6mm, le plus le toron sera long plus la portance sera grande, ici de 0.2 a 0.5g. le porte antenne et la quille seront d' un seul morceau de carbone 0.8mm. nous utiliserons une antenne creuse et deux œillets dont un inline

 

J'ai fabriqué en 3d un centreur qui est bien pratique, plein de diamètre différents d'un coté et des aiguilles de piercing de l'autre , diamètre intérieur 1 mm

On peut aussi percer les torons de balsa à la main en les plaçant dans le mandrin d'un perceuse 

Il suffit juste de couper des bouts de toron entre 20 et 40mm de les placer dans le trou et de percer avec un petit foret, je perce la moitié de chaque coté et généralement c'est nickel

 

La suite est de l'assemblage, d'abord coller la tige de carbone traversante en laissant 30  a 40mm dépasser pour la double antenne 

Le trou du toron est un peu plus grand que le diamètre du carbone, ca permet de rectifier des erreurs de parallaxe des trous  

Puis  un petit ponçage rapide pour affiner les extrémités ensuite bouche pore et premier vernissage, il faut bien soigner cette partie le corps du flotteur sera complètement immergé donc il doit être bien étanche partout

Ensuite on place un œillet classique en haut du corps du flotteur ainsi qu'un autre inline bien aligné et enfin une antenne creuse et c'est terminé 

Très facile et rapide, peu de matériel, on se prends vite au jeu d'en faire de belles séries

 

 
 

 

 

 

Small is beautiful

 Une dernière série de plats imprimés en 3D, je m’aperçoit que les flotteurs imprimés doivent être étanches , légers mais aussi solides. Lorsqu’on est accroché sur le fond, il faut que le flotteur résiste a une traction forte un peu déséquilibrée qui a tendance à le tordre . La forme d'assiette fonctionne pas mal, l'antenne la quille et la tige support sont insérées dans une partie solide du flotteur donc ça résiste bien, il faut ensuite une partie plate pour avoir une bonne impression 3d qui évite les supports, enfin comme me le faisait remarquer un collègue, il faut une forme hydrodynamique, donc éviter la partie plate en frontal .

Voila le résultat, il faut essayer et avec la canicule de Juin les rivières ne sont pas très propices à la pêche au plat en ce moment, donc validation plus tard

 

    Je me relance sur des séries classiques "tournées" avec  mon tour CNC, nous pêchons souvent les carassins dans peu d’eau à la graine donc avec des esches lourdes. J'essaye de fabriquer quelques modèles qui iront bien pour cette pêche: assez léger, avec une bonne antenne pour supporter un grain de blé.

Premier modèle carotte, inférieur a 1g en mousse polyuréthane, quille titane et antenne 1mm 

 

 Deuxième modèle très léger, fendus, antenne 1.2 et quille carbone pour les pêches en surface.

 

 

 J'en profite pour signaler que ce blog est destiné au partage d'informations sur la fabrication artisanale de flotteurs et pas une vitrine de vente, je ne fait pas la course aux nombre d'utilisateurs et je ne vends absolument rien. Je me réserve donc le droit de refuser toutes les publications qui sont ouvertement des propositions de vente et qui n'apportent rien pour les flotteuristes amateurs. 

 Bon été

 

Flotteurs 3D suite

 Toujours sur la lancée des flotteurs imprimés en 3D, j'arrive en fin de bobine bleue donc on change de couleur pour le noir. Après quelques réglages pour s'adapter au nouveau PLA je refais quelques cra...  avant de tenter autre chose. Écrire sur du PLA noir est un peu plus embêtant que le bleu, il faut trouver des marqueurs blancs ou jaune, ce n'est pas parfait du premier coup 

 

 Je m'attaque ensuite à des modèles classiques boules mais imprimés, ce que je cherche à faire depuis un moment , et j'avoue que les débuts sont encourageants, la conception est extrêmement simple avec des logiciels adaptés et on peut préparer la fente latérale et les emplacement de la quille et de l'antenne. 

Il y a deux problématiques pour ces modèles:

    

1 - il faut absolument utiliser des supports ce qui rend l'impression un peu plus complexe

2 - la portance est  un peu moindre que des flotteurs classiques, ou alors il faut faire un corps un peu plus gros ou plus fragile , mais ça doit pêcher quand même

 

 

 Enfin dernier modèle de plat de mon cru. Quand on imprime quoi que ce soit en 3D , il est préférable d'avoir une partie plate qui permet de fixer le modèle sur le plateau d'impression. j'essaye donc de concevoir un flotteur avec un coté plat

Pas certain que l'hydrodynamisme du flotteur doive être parfaite, c'est un essai 

 

Encore une fois c'est facile à concevoir, et l'impression est bien plus facile et précise, il va juste falloir les essayer. Avec les orages actuels ça va pas tarder je pense

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

Flotteurs plats : V2

En ce printemps assez difficile sur le plan de la pêche, je continue sur ma lancée de flotteurs plats. Pour évoluer par rapport à mes modèles précédents je passe à un logiciel de conception un peu plus professionnel : Fusion 360

Mon modèle cible est le Rive M-Flat, mais il va falloir pas mal de boulot pour arriver à le copier

Je commence par une forme un peu plus simple , symétrique mais avec des cotés arrondis

 Ça m'a demandé quelques heures de tutos et quelques prises de tête pour comprendre le soft, mais en final ça se fait, maintenant passons à la phase la plus complexe, l'impression.

Il n'y a aucune surface vraiment plane sur le flotteur donc j'utilise des supports pour permettre une impression fiable, après pas mal de tests plus ou moins fructueux j'imprime mes premiers modèles

 

 J'essaye des quilles nitinol et acier, l'antenne creuse est fixée avec un axe en fibre de verre  et le téton de maintien est en carbone

Le flotteur est creux et un croisillon interne permet de solidifier un peu le corps tout  en gardant de la portance. 

Je les ai testé assez rapidement et je suis super satisfait 😎, ça pêche bien et le coût de revient est minime, probablement moins d'un euro le flotteur. La portance est encore empirique mais je n'en suis qu'au début

Je vous montre quelques protos qui vous rappelleront quelque chose ...😄 mais Chut

 

 

 

 

  

 

 

 

Gouttes et plats

Deux modèles en cours après les reproductions pour des amis .D’abord une forme classique goutte d'eau qu'un internaute à présenté  et qui me paraissait très réussi, j'ai essayé de reproduire la forme générale et j'ai adapté le modèle à ma façon: quille nitinol et carbone, antenne fibre de différents diamètres, diverses mousses polyuréthane et fente latérale, je ciblait autour de 2g. L'antenne est profondément ancrée dans le corps du flotteur pour garantir la solidité, œillet inline

 

 Le second modèle concerne mon dada actuel, faire des flotteurs plats en impression 3D, j’essaye des variations autour d'un modèle classique

la conception est très simple , effectuée avec Tinkercad, antenne et quille sur le même axe , il est quasiment impossible de prévoir finement le grammage à l'avance  donc j'essaye avec des diamètres de disque de 35 a 40mm, je change également le nombre de couches de plastique lors de l'impression, une ou deux, la différence de grammage est notable, 1g,  probablement la solidité aussi, il faudra tester tout ça en condition de pêche.

Au prix des flotteurs plats du commerce, l'impression 3D est très intéressante, il faut 10 minutes pour imprimer un flotteur et le prix du plastique est dérisoire 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Que du vieux

Pas d'imprimante 3D cette fois ci, retour à des flotteurs classiques. J'ai deux demandes de fabrication venant de copains de club dont une qui traîne dans mon atelier depuis plusieurs années 😕, je me décide donc à exécuter cette série, reproduction de flotteurs "old school"

Ce sont des "Gobert", grand pêcheur des années 80, et des anciens Mil.. j'ai 3 exemples dans une boite qui vont me permettre de prendre des cotes pour essayer de les reproduire fidèlement.

 

 Je passe un moment pour recréer la forme et j'essaye de vérifier le grammage cible. Le flotteur est en balsa, la quille est très courte en acier ou bambou et l'antenne est en plastique. J'adapte  avec les matériaux dont je dispose, donc la quille va passer en nitinol ou carbone

 

Le balsa est un matériaux  changeant, la densité est variable avec l'origine, je m'adapte également pour approcher la portance voulue, ici deux et trois grammes 

 

J'ai fait une bonne série, avec en prime quelques modèles de 6g comme l'exemple dans la boite, il n'y a plus qu'à demander à l’intéressé de les essayer en lui rendant sa boite 😉

 

Deuxième modèle qui m'est plus familier, le modèle que j'appelle "double antenne", soit on l'adore soit on le déteste,c'est vrai qu'il est difficile à plomber, mais d'une grande sensibilité pour les pêches de brèmes

Cette fois ci ce sera de la mousse polyuréthane, entre 0.8 et 2g, quille carbone 0.8mm, fendus sur les gros modèles

 

La conception est simple, quille carbone traversante avec deux œillets, le corps est totalement immergé donc vernissage soigné.

Le pré-calcul du grammage est un peu plus compliqué que d'habitude, mais l'usinage est simple, je vais faire pas mal d'essais pour affiner . J'utilise aussi trois mousse polyuréthane différente dont ma nouvelle "bleue", qui à une faible densité