mardi 28 avril 2020

Confinement S5

Bon, on commence à voir le bout du tunnel; même si la reprise est encore lointaine et incertaine on commence à parler de retour au bord de l'eau et ça fait du bien. En regardant les pêches passées pour cette période , je m’aperçoit que nous faisions plutôt des pêches de plaquettes dans de petits étangs peu profonds. Je me lance donc dans une série de flotteurs adaptés, ce que nous appelons des "double-antennes". Comme j'ai déjà fait de nombreuses séries de ce type, j'essaye d’innover un peu et d'utiliser le matériel dont je dispose.
L'objectif de ce type de flotteur est de bien marquer les touches en relevé avec une bonne sensibilité, mais de pouvoir éventuellement pêcher avec des esches volumineuses comme des terreaux: Le corps du flotteur sera totalement immergé, d'habitude je prends du balsa, donc ici je tente des corps en rohacell. 


Les matériaux : antennes creuses rouges et vertes qui s'adaptent à a une quille de 0.8mm, œillet inline du même diamètre













La première étape consiste a pré-percer des petits cubes de rohacell et de les coller sur la quille a l’époxy. Je pars sur une longueur de corps égale a celle du porte antenne 35mm.

 

















L'usinage est très simple, la forme importe assez peu puisque le corps va être complètement immergé, ensuite encrage et deux couches de vernis polyuréthane que je vais poncer par la suite, objectif 0.3, 0.4 g




















Suite et fin au prochain numéro























dimanche 19 avril 2020

Confinement S4

Bon, au bout d'un mois de confinement, on commence un peu a tourner en rond, le garage et le bazar de pêche est a peu près rangé. 

Heureusement une petite commande est arrivée pour les flotteurs bolognaises.Je fais régulièrement ce genre de modèle, de 5 a 10g: ça change des flotteur canal de 0.1g 😅
En final ce ne sont que de gros flotteurs boules avec passant latéral, je les fait donc avec ma méthode habituelle, sauf que tout est un peu plus gros que la normale. Antenne 2.5mm pleine, quille 1mm carbone et mousse polyuréthane Polydis


Je commence par percer de gros cubes de mousses avec mes forets a deux étages

je pré-perce le deuxième trou pour le passant dans la foulée, pas de table deux axes ici, c'est un peu au pif pour laisser de la place a l’œillet






 Puis collage des éléments et usinage à l’époxy bi-composants.Pour coller aux objectifs de grammage, je fait un premier usinage puis je vérifie dans un bocal, puis j'affine jusqu’à la portance  souhaitée.

 

















 Les flotteurs bolo doivent être très solides, je passe une première couche de vernis "talqué" pour boucher les pores de la mousse, puis deuxième passe d'usinage, voire troisième pour avoir une surface lisse et solide. Je colle un tube de pvc pour le passant que je vais bien ajuster avant le vernissage final.





Je fabrique et pose deux œillets en inox, un devant de passant et l'autre en bout de quille.
Enfin marquage et vernissage final, le sechage est un peu plus spécial que d'habitude puisqu'il n'est pas possible de piquer le flotteur dans du polystyrène.

















samedi 4 avril 2020

Confinement S3

Le confinement continue, cette période de non-pêche c'est aussi l'occasion de penser aux amis, de réaliser des modèles qui leur conviennent et qu'on a pas le temps de réaliser en temps normal. Lors d'une récente partie avant COVID un de mes amis a utilisé un flotteur avec de grosses antennes vertes que j'avais acheté il y a pas mal de temps, et dans des mauvaises conditions de visibilité, arbres et contre jour, l'antenne était super lumineuse. Je me suis donc attelé a faire une série pour un amis qui aime bien les antennes visibles. Comme se sont des antennes creuses la fabrication est simplissime, une quille traversante en carbone du bon diamètre et le tour est joué



Le grammage a peu d'importance pour le moment, j'ai fait un panel de 0.4 a 0.7g

Le seul problème c'est qu'il va falloir un certain temps pour les offrir a l'interessé, et les essayer 











Le confinement et ce temps libre, c'est aussi le moment d'exhumer des projets abandonnés, qui demandent du temps à la maison, c'est le cas de mon projet de tour CNC à flotteur.Je me suis mis en tête de tout faire, ou presque: assemblage d'éléments existants et développement du logiciel de pilotage (c'est un peu mon métier)
 

Voila la bête en l’état, avec un peu de poussière, le logiciel n'a jamais été finalisé et je n'ai jamais vraiment usiné de flotteur avec.C'est une méthode que j'utilise peu: entrainer le toron avec un embout spécial et réaliser l'usinage, je trouve qu'il y a pas mal d’inconvénients pour moi : perte de matière brute et nécessité  d'avoir des quilles et antennes de diamètre proches, mais bon il y a d'autres gros avantages : reproductibilité et précision dans le modèle. Bon je pense me remettre a l'ouvrage ce week-end